Les Sorcières de Salem
- lesplumesdupasse
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Une pièce de théâtre publiée en 1953, qui se compose de quatre actes. L'auteur s'est inspirer d'événements historiques réels, notamment le procès pour sorcellerie qui a eu lieu en 1692 à Salem, dans le Massachusetts.

L'intrigue se concentre sur Abigaïl Williams, une jeune femme de 17 ans, qui est servante chez les Proctor, un couple respecté de la communauté. Abigaïl développe une passion pour John Proctor, le mari d'Élisabeth, ce qui entraîne une liaison secrète. Lorsque la vérité éclate, Élisabeth chasse Abigaïl de leur foyer, déclenchant chez cette dernière un désir de vengeance.
C'est un vent de folie qui passe sur le pays. George a également parlé d'Abigaïl et il parlait d'elle comme d'une sainte. Il paraît qu'elle amène les autres jeunes filles au Tribunal et que la foule s'écarte avec dévotion pour la laisser passer. Et les suspects sont conduits devant elle et si à leur vue cette fille se met à hurler ou à se rouler par terre, ces gens sont mis en prison et accusés de l'avoir ensorcelée.
Pour se venger, Abigaïl, avec l'aide de Tituba, la servante noire du révérend Parris, et de Betty, la fille de ce dernier, se livre à un rituel de sorcellerie. Leur découverte en train de danser nues dans la forêt provoque une onde de choc dans le village, et la rumeur de sorcellerie se propage rapidement.
Une effroyable atmosphère de suspicion et de terreur régnait partout. A tel point qu'une fillette de douze ans Abigail Williams pouvait, par de simples accusations, faire pendre une douzaine de villageois.
L'auteur a écrit cette pièce en pleine période du maccarthysme, une époque marquée par la chasse aux communistes, où des accusations sans fondement ont conduit à la persécution de nombreuses personnes. En choisissant de traiter un événement historique à travers le prisme de son époque, l'auteur souligne la récurrence de la peur et de l'hystérie collective, où des innocents sont accusés et condamnés sans preuves.
Je vous en prie, femme, insistez pour que votre mari avoue. Laissez-le mentir. Ne tremblez-pas devant le jugement de Dieu, car il se peut que Dieu punisse les menteurs, mais Il sera sans miséricorde pour ceux qui auront fait abandon de leur vie par orgueil.
Un récit saisissant qui met en lumière la folie humaine et les dangers du fanatisme religieux et du puritanisme. La pièce illustre comment la vengeance et la peur peuvent mener à des conséquences tragiques, où des vies sont détruites pour des raisons obscures. C'est une œuvre puissante qui résonne encore aujourd'hui, nous rappelant l'importance de la justice et de la raison face à l'irrationalité.
De quel humain pouvons-nous dire avec certitude qu'il est bon ou qu'il est mauvais ? Ce que nous savons, c'est qu'en chacun de nous il y a prise aussi bien pour Dieu que pour le Diable. Dans nos âmes, les routes du bien et du mal se coupent et se recoupent à l'infini.
Une excellente réflexion sur les travers de l'humanité, et elle reste d'une actualité troublante.
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